samedi 5 janvier 2008

Canaletto "Vue du Palais ducal à Venise"

CANALETTO (1697-1768)Peintre vénitien célèbre pour ses vues de Venise.Né à Venise, Giovanni Antonio Canal, dit Canaletto, est initié à la peinture et à la perspective par son père, scènographe, c'est-à-dire peintre de décor de théâtre dans la tradition baroque. Il devient spécialiste de la veduta. Il peint ses premières vedute venitiennes dans les années 1720 : le Grand Canal, le Bassin de Saint-Marc ainsi que de nombreuses scènes de régates.En 1746 il se rend en Angleterre où il y peint de nombreux paysages et maisons de campagne avant de revenir à Venise en 1755. Il est alors élu à l'Académie de Venise en 1763. La qualité atmosphérique de ses œuvres a eu une grande influence sur la peinture de paysages du XIXe siècle.

Année:1755
Taille originale :83 x 51 cm
Uffizzi, Florence

Gustave CAILLEBOTTE "Raboteurs de parquet"

En 1875, souhaitant faire ses débuts publics comme peintre, il soumit une oeuvre au Salon Officiel qui fut refusée, ce qui l'incita à exposer, soutenu par Renoir, dans le cadre -plus favorable- de la deuxième exposition du groupe impressionniste, en 1876. Ses oeuvres et en particulier les "Raboteurs de parquet" y furent remarquées et appréciées. Il participera dès lors aux expositions ultérieures des Impressionnistes
Musée d'Orsay, Paris

Leon COMERRE " Haifa"


Léon-François COMERRE 1850-1916
Odalique au bassin
Huile sur toile
Originale; 115 X 172 cm

vendredi 4 janvier 2008

Claude MONET "Regate à Saint Adresse"

Impressionnisme

Matériaux : Peinture à l'huile sur toile
Date : 1867

Lieu : Metropolitan Museum of Art
Claude Monet
Peinture et sculpture européennes du XIXème siècle - Premier étage
Région en relation : Sainte-Adresse (France)
Acquisition : Legs de William Church Osborn (1951)

mercredi 2 janvier 2008

Vincent Van Gogh "Les Tournesols"

Peinte entre 1888 et 1889, "Les Tournesols" est une série de 7 tableaux très célèbre de Vincent Van Gogh. Cette série de nature morte se compose notamment de trois peintures semblables avec quinze tournesols dans un vase et deux peintures similaires avec douze tournesols dans un vase. C'est en août 1888, alors qu'il habitait à Arles (France) que Van Gogh a réalisé le premier vase avec douze tournesols, qui est aujourd'hui exposé au musée Neue Pinakothek à Munich en Allemagne, ainsi que le premier vase avec quinze tournesols, qui est maintenant à la National Gallery de Londres en Angleterre. Les autres peintures ont été peintes en janvier l'année suivante. Les peintures montrent des tournesols dans toutes les étapes de leur vie, tout en fleur jusqu'au flétrissement. Les tableaux étaient innovateurs pour l'époque grâce à l'utilisation d'un large spectre de jaunes rendu possible par l'invention de nouveaux colorants. Au départ, Van Gogh a peint les premiers tournesols pour décorer la chambre à coucher de son ami Paul Gauguin. En 1891, l'écrivain Octave Mirbeau en achète un au père Tanguy pour 300 francs (900 euros). En mars 1987, même ceux n'ayant aucune affinité pour l'art ont appris l'existence de la série "Les Tournesols" lorsque le magnat japonais de l'assurance, Yasuo Goto, a acheté l'un des tableaux pour l'équivalent de 40,8 millions d'euros lors d'une vente aux enchères chez Christie's à Londres, prix qui constituait à l'époque un record pour une œuvre de Van Gogh.


Van Gogh "La Méridienne"


La Méridienne fut peinte lors du séjour de Van Gogh à Saint-Rémy de Provence alors qu'il était interné dans un asile. La composition est reprise d'un dessin de Millet pour les Quatre heures de la journée. Vincent justifie sa démarche à son frère Théo : "C'est plutôt traduire dans une autre langue, celle des couleurs, les impressions de clair-obscur en blanc et noir". Van Gogh a copié à de nombreuses reprises des oeuvres de Millet qu'il considérait comme "un peintre plus moderne que Manet". Fidèle à la composition originale jusque dans les détails de la nature morte du premier plan, Van Gogh fait pourtant complètement sienne cette scène de repos qui symbolise chez Millet la France rurale des années 1860. Cette retranscription personnelle se fait essentiellement par une construction chromatique fondée sur le contraste des couleurs complémentaires bleu-violet et jaune-orangé. Malgré le caractère apaisant du sujet on y retrouve l'intensité unique de l'art de Van Gogh.

KLIMT " Le Baiser"

A la charnière entre les XIXe et XXe siècle, entre académisme et modernité, l'art entre dans une période de création originale et nouvelle dont Klimt est un bon exemple.

Par sa conception moderne de l'art, Klimt s'inscrit dans le mouvement de la Sécession Viennoise dont il est le premier Président et qui veut s'éloigner des règles esthétiques et techniques de l'Académie en recherchant une autre expressivité. Il s'inspire du symbolisme de même que des estampes japonaises. Le rôle de l'art doit connaître une nouvelle définition dans la société et cette recherche s'exprime ici avec le Baiser.


Cette peinture apporte à l'art la conception de modernité par ce rapport à l'érotisme répandu chez Klimt, comme par la dimension presque sacrée que le peintre voulait donner à ses toiles. Il s'agit ici du thème de l'étreinte amoureuse. Un couple est enlacé sur un parterre de fleurs à l'image d'une prairie, et est enveloppé dans un ample vêtement doré. La décoration de ce dernier, à l'image d'une mosaïque, varie selon le sexe : des rectangles noirs et blancs pour l'homme, des cercles colorés pour la femme. De cet ensemble émergent les têtes et les mains qui constituent l'expression la plus forte de l'intimité dans cette peinture. La femme agenouillée se donne à son compagnon les yeux fermés et se laisse aller à la passion de l'amour. Cette peinture évoque un monde d'harmonie où le couple est isolé dans la sublimation du sentiment amoureux, ignorant du monde réel et évoluant ensemble dans une même impression de puissance amoureuse. Klimt assimilait le plaisir sexuel à la joie artistique et lui donnait une dimension spirituelle. Il était aussi particulièrement attaché à la représentation d'une beauté idéale.

Cette peinture, initialement placée dans la salle à manger du palais Stoclet à Bruxelles est ensuite acquise par la Österreichische Galerie de Vienne.